Baisse d’activité et hausse des prix dans le secteur de l’immobilier

    [fa icon="calendar"] publié le May 29, 2020 12:00:00 AM, écrit par Quentin Martel

    La hausse des prix reste aussi importante sur la ville que sur les périphéries : l’insuffisance de l’offre entretient toujours une rareté à l’origine de ces évolutions. Constat étonnant que ce prix de l’immobilier fixe, sans baisse notable, alors que les visites étaient annulées et les agences fermées !

    Selon le baromètre LPI-SeLoger publié le lundi 25 mai, les prix dans l’ancien sont en hausse sur un an, alors que les volumes de ventes immobilières au cours des derniers mois se sont rarement portés aussi mal.

    Il n’y a donc pas de krach en vue pour l’heure !

     

    🏘️ L’immobilier dans les grandes villes

    Cette même étude révèle une chute des ventes impressionnantes, jamais observée depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. 

    Si on compare les ventes par rapport au mois d’avril 2019, on remarque une baisse de -82,9%, et même de -89,3% pour la ville de Paris. 

    Cette baisse d’activité est générale, mais n’a pas affecté les prix à l’achat. 

    La preuve en est : seulement 5% des villes de plus de 100 000 habitants affichent des prix à la baisse : Bordeaux -1,3%, ou encore Nîmes, où les prix ne cessent de baisser depuis 2018. 

    Dans les villes ayant connu début 2020 une baisse des prix, le redressement est en cours : Orléans +4,2% sur un an à comparer avec 2019 où une baisse de 3,2% était constatée. 

    Dans d’autres villes comme Metz, Villeurbanne, Mulhouse, la progression atteint même plus de 10 % sur un an. 

    En ce qui concerne Paris, la hausse continue, mais à un rythme moins soutenu que précédemment (5.2 % sur un an), sans qu’aucun recul n’apparaisse depuis le début de la crise, bien au contraire.

     

    🏡 Les maisons individuelles, une préférence affirmée

    Le baromètre LPI-SeLoger indique ainsi : "La progression des prix reste très souvent plus vive que dans le cas des appartements, et elle s’est encore renforcée dans plusieurs métropoles”.

    La demande de maisons individuelles ne cesse d’augmenter, en dépit du prix des produits proposés à la vente, qui progressent même jusqu’à 15% dans certaines métropoles comme Rennes, Strasbourg ou encore Grenoble sur les 12 derniers mois ou 9% à Montpellier. 

    Les premières projections laissent augurer une accentuation de la demande de maisons individuelles, notamment en province où les recherches effectuées sur des biens progressent de 5%. Plus particulièrement en Bretagne, avec un gain de 17 % depuis le début du confinement.

    L’offre, déjà insuffisante, ne pourra pas répondre aux nouveaux besoins exprimés à court terme, une accentuation des hausses constatées est donc tout à fait possible.

     

    Avec la pandémie, l’immobilier a dû se réinventer. Chez Bouygues Immobilier, « la maquette orbitale et les vidéos sont déjà disponibles sur une grande majorité de nos annonces ; 25 % de nos contrats sont aujourd’hui signés en ligne, quand c’était seulement 5 % il y a encore deux ans. Sur tous ces sujets, la crise nous a permis d’accélérer et nous allons continuer », indique Pierre Vigna, de la direction clients particuliers pour le promoteur.

    Selon un sondage d’OpinionWay réalisé en avril 2019 pour Hosman, une agence immobilière en ligne, 36 % des personnes interrogées se disent prêtes à acquérir un bien sur la Toile. Un chiffre qui pourrait progresser grâce aux nouveaux outils numériques mis à la disposition des particuliers par les professionnels. 

    Chez Credit.fr, nous avons depuis le début fait du tout-digital une marque de fabrique !

     

    Source : francebleu.fr ; reloger.com ; mysweetimmo.com

    Catégories: Immobilier, Société

    Quentin Martel

    écrit par Quentin Martel