S’ils se montrent très économes, nos compatriotes ne sont pas pour autant bien informés sur leur épargne. C’est le constat paradoxal que dresse un sondage réalisé par OpinionWay pour la Fédération des associations indépendantes de défense des épargnants pour la retraite (Faider) qui représente quelque 1,5 million d’épargnants.

  C’est le cas depuis plusieurs années déjà. Et 2015 a confirmé cette tendance : le crowdlending reste le moteur du crowdfunding. Cette technique de financement participatif, qui fonctionne grâce aux prêts accordés par des particuliers et des personnes morales aux projets de leur choix, a permis de collecter un montant record l’année dernière. La somme totale des prêts a atteint 196,3 millions d’euros l’an dernier, selon le baromètre de l’association Financement Participatif France (FPF), publié le 12 février 2016. Un chiffre qui a plus que doublé par rapport à 2014. Le crowdlending avait alors permis d’amasser « seulement » 88,4 millions d’euros.

Nos concitoyens sont toujours aussi économes. Les derniers chiffres publiés le 29 janvier 2016 par la Banque de France sont sans équivoque. Le taux d’épargne des ménages a encore progressé de 0,50 point au troisième trimestre 2015, pour atteindre 15,5% du revenu disponible brut. Un record depuis 2012 !

L’économie française va se redresser en 2016. C’est Euler Hermes qui le dit. Dans une note publiée le 11 janvier 2016, l’expert en assurance-crédit se veut optimiste et a relevé dix signaux positifs qui permettent de croire en une amélioration de la santé des entreprises tricolores. « Le retour de l’investissement sera la clé de voûte de la croissance en France », estime Ludovic Subran, le chef économiste de l’assureur. La filiale du groupe allemand Allianz anticipe une accélération de 0,8% par trimestre des sommes investies, après avoir constaté une augmentation d’environ 2% en 2015.

Très bonne nouvelle pour l'entrepreunariat français : le nombre d’entreprises contraintes de mettre la clé sous la porte diminue. Les derniers chiffres publiés le 9 décembre dernier par la Banque de France le prouvent. Ils portent sur le volume de défaillances enregistrées entre octobre 2014 et septembre 2015.