De nouvelles mesures entrent en vigueur ce mois-ci ! Au menu, des variations de prix sur plusieurs prestations...
Faisons ensemble un tour d’horizon des différents changements :
Le prix du gaz poursuit son augmentation, pour le troisième mois consécutif, et affiche + 4,7% au global. Cette hausse varie en fonction de l’utilisation faite du gaz, à savoir :
Le congé de proche aidant permet de bénéficier d’un temps de repos de trois mois au maximum, pour :
Le proche aidant a le choix entre fractionner son congé ou le renouveler (dans la limite d’un an sur l’ensemble de sa carrière).
Depuis le 1er octobre, ce congé fait désormais l’objet d’une indemnisation journalière (dans la limite de 22 jours par mois et de 66 jours dans la totalité de la carrière) :
Désormais, la commercialisation (et donc la souscription) des anciens produits d’épargne-retraite est interdite. Le plan d’épargne-retraite populaire (PERP), le contrat Madelin, le plan d’épargne-retraite collectif (PERCO) et enfin la Caisse Nationale de Prévoyance de la Fonction Publique (Préfon) sont concernés : la loi Pacte, relative à la croissance et la transformation des entreprises, remplace ces produits par le PER.
Les aides au logement sont revalorisées tous les ans selon l’indice de référence des loyers. Cette année, la hausse se fait modeste, avec un taux de 0,3% seulement.
Sont concernées :
Comme évoqué dans notre précédent article, l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH) a confirmé que les ménages jusqu’alors non éligibles pouvaient dès à présent faire la demande de prime sur travaux même s’il faut attendre le 1er janvier 2021 pour déposer la demande de prime.
Il n’y a donc plus de plafonds d’accès, et les propriétaires bailleurs deviennent éligibles, de même que les copropriétés. Mais attention, celle-ci n’est pas cumulable avec le crédit d’impôt de transition énergétique (CITE), qui disparaîtra fin 2020.
Les taux plafonds remontent : le taux fixe maximal d’un crédit immobilier sur vingt ans passe de 2,57% au trimestre précédent à 2,68 %, et sur dix ans de 2,40% à 2,52%.
Les taux d’usure (taux au-delà desquels il est interdit de prêter) se sont effrités au fil des trimestres, mais ce mécanisme a pour but de protéger les emprunteurs des abus en rendant l’accès au crédit difficile.
On estime à un million le nombre de retraités qui vont voir leur pension varier
En janvier, les pensions de base ont augmenté entre 0,3 et 1%. Pour autant, un nouveau mode de calcul intervient une seconde fois cette année, pour les raisons suivantes :
Au vu de la situation actuelle, pensez-vous que ces changements du gouvernement auront un réel impact sur les Français ?
Source : lemonde.fr ; lexpress.fr